Fin de la 2G et de la 3G : quelles conséquences pour la sécurité électronique ?

La fin imminente de la 2G et de la 3G aura un impact significatif sur la sécurité électronique. Avec la 5G qui arrive à grands pas, les réseaux 2G et 3G sont devenus obsolètes, et les opérateurs de téléphonie mobile du monde entier commencent à les démanteler.

La fin d’une ère démarrée il y a 30 ans

La 2G a été déployée en 1992 et a permis l’essor des SMS alors que la 3G a fait son apparition en 2008 et a marqué l’avènement du haut débit mobile.

L’opérateur Orange a annoncé qu’il mettrait fin à son réseau 2G en 2025 et pour ses concurrents SFR et Bouygues Telecom, cela n’interviendra que l’année suivante. Orange et SFR affirment qu’ils arrêteront leurs réseaux 3G en 2026 alors que Bouygues le fera fin 2029.

Des conséquences importantes pour les utilisateurs

Les systèmes de sécurité électronique utilisent la 2G et la 3G pour transmettre des informations et des alertes aux centres de télésurveillance et aux utilisateurs finaux.

Cela signifie que les dispositifs de sécurité électronique qui dépendent actuellement des réseaux 2G ou 3G pour communiquer, tels que les systèmes anti-intrusion ou encore les caméras de vidéosurveillance, devront être mis à jour pour être compatibles avec la 4G ou la 5G.

En effet, lorsqu'un événement se produit, tel qu'une intrusion ou un incendie, le système de sécurité électronique déclenche une alerte. Cette alerte est alors transmise via le module de communication au centre de télésurveillance ou à l’utilisateur qui peut prendre les mesures nécessaires. Il est donc indispensable de garder cette connectivité avec le système de sécurité.

Les réseaux 2G et 3G sont également utilisés pour la surveillance à distance des systèmes de sécurité électronique. Les professionnels peuvent se connecter à leur système de sécurité électronique à distance en utilisant une application mobile telle que Unaverse™ pour surveiller leur entreprise et recevoir des alertes en temps réel.

« L'arrêt progressif des débits 2G et 3G marque effectivement une transition majeure dans le paysage des télécommunications, mettant en évidence l'importance de l'adaptation à de nouvelles technologies plus rapides. Bien que cela puisse entraîner des perturbations pour certains utilisateurs, il est important de noter que des solutions palliatives existent, notamment l'adoption de la 4G et de la 5G, qui offrent des performances accrues et une connectivité plus robuste pour répondre aux besoins futurs. » déclare Thierry Beauregard, Directeur Produits & Solutions

Des risques de piratages accrus

L'un des principaux problèmes de la fin de la 2G et de la 3G est le risque accru de piratages. Les réseaux 2G et 3G étaient considérés comme relativement sécurisés, car ils utilisaient des protocoles de sécurité tels que le chiffrement A5/1 et A5/2. Cependant, ces protocoles ont depuis été hackés, ce qui signifie que les pirates peuvent facilement intercepter et décoder les communications.

La 4G et la 5G offrent des protocoles de sécurité plus avancés, tels que le chiffrement A5/3, qui sont beaucoup plus difficiles à hacker. Cependant, les dispositifs de sécurité électronique plus anciens qui ne sont pas compatibles avec ces protocoles seront vulnérables aux attaques.

La fin de la 2G et de la 3G aura un impact significatif sur la sécurité électronique. Les dispositifs de sécurité électronique plus anciens qui dépendent de ces réseaux devront être mis à jour pour être compatibles avec la 4G ou la 5G, et les utilisateurs devront prendre des mesures pour se protéger contre les risques de piratages accrus. Il est important que les utilisateurs soient conscients de ces changements et prennent des mesures proactives pour assurer la sécurité de leurs systèmes de sécurité électronique.

« Chez Securitas Technology, nous avons migré nos infrastructures de réception monitoring, pour être prêt à recevoir la VoIP utilisée par ces nouvelles technologies » précise Thierry Beauregard, Directeur Produits & Solutions